Samedi 13 : Buzet
C’est la première fois (hors famille), que je me fais inviter… J’avais dit à des amis au moment où ils m’avaient invité que j’aurai commencé, à ce moment là, mon expérience et que je ne mangerai que des produits issus d’un rayon de 150 km… après trois secondes de blanc au téléphone, Jérôme me dit
- « D’accord, Corinne et moi allons préparer un menu qui te permettra de venir. "
Je lui ai demandé d’où venait le pain et il me répondit
- « De la boulangerie bien sûr »
Oui mais d’où vient la farine ?
« Heu……. »
J’ai donc amené mon pain, des cabécous de Rocamadour que j’avais ramenés de chez mes grands parents et une cagette de tomates, des 25 kilos que je vais plus tard consacrer au coulis (le prix est imbattable : 60 centimes le kilo !), qui proviennent de chez mon maraîcher.
Je m’apprête donc à « Manger – Buzet sur Tarn »…
Tout au long du repas, je n’en suis pas revenu et je suis allé d’agréable surprise en agréable surprise. Ils avaient passé une partie du samedi à faire le tour des producteurs locaux pour acheter la nourriture du soir…et ont pris un réel plaisir à échanger avec ces derniers. Ils en sont revenus réellement détendus et m'ont dit s'être sentis, juste avant de rentrer, « agressés » lorsqu’ils ont pénétré dans la grande surface du coin pour acheter des produits d’entretien…
L’apéritif était constitué de figues enroulées de magrets séchés accompagnées d’un Fronton rosé. Comme il n’y en avait plus et en attendant que le poulet à l’estragon et au vin blanc cuise, le saucisson des Monts de Lacaune qui traînait est passé de vie à trépas…. Puis vient une salade avec des croûtons à l’ail et de la poitrine fumée des Monts de Lacaune arrosée cette fois ci de Fronton… rouge.
Le poulet et le gratin d’aubergines du maraîcher d’à côté (il n’y avait que la crème qui était d’origine non identifiée) ont connu le même sort que le saucisson.
Puis les cabécous de Rocamadour ont clôturé cet excellent repas qui a été préparé avec tant de recherche et de soin…
Nous avons petit déjeuné avec mon pain et la menthe que j’ai amenée mais j’avoue que je n’ai vraiment pas très faim… et à 16 heures, le jambon de Lacaune et les cabécous ont eu raison de mon appétit car je n’en ai pas mangé le soir…
Mes hôtes ont été adorables et m’ont dit que dorénavant, ils iraient se fournir chez les producteurs dont ils ont fait la connaissance ce week-end !