Je n’ai plus de pain et ai fait revenir des tomates avec de l’ail, du basilic et des œufs. Cela faisait une belle assiette mais je n’avais rien pour tremper dedans... En fait, si, il y en avait à côté mais je ne l’ai pas touché…, j’ai failli craquer.
Depuis mardi, c’est le moment où j’ai été le plus frustré : avoir une assiette à saucer et du pain à porté de main et ne pas le manger…
J’ai dû aller le chercher exprès à la ferme des paysans-boulangers. N’ayant pas encore une production « de croisière », ils ne livrent pas et n’ont pas de dépôt non plus. Il faudra que l’on s’organise autrement car je ne vais pas y monter exprès toutes les semaines…
Ce soir, M6 vient me filmer…. Ils me demandent de « faire comme d’habitude ». Je vais donc cuisiner mais également leur chiffrer ce que je vais manger.
J’ai ainsi servi l’apéritif, vin de sureau (avec les ombelles). J’avais remplacé le sucre par le miel et l’avais mélangé au vin de Robert et à l’eau de vie de prune que j’obtiens chaque année avec les prunes que je fais distiller chaque année. La tranche de viande était de chez Catherine Van Accoleyen, éleveuse à Labécède – Lauragais et les légumes de Raphaël BERNABEL, maraîcher en AMAP à Castelnaudary chez qui je vais chercher les légumes tous les vendredis (tomates, courgettes + ail + oignon + piment). Le fromage de chèvre était encore de Loze, le pain croustillant de Labécède et le vin de chez Robert. Cette belle assiette 100 % locale m’a coûté 3,50 euro.
C’est la première fois qu’on me filme en cuisinant. C’est marrant de devoir justifier de choses toutes simples…